Orgueil et préjugés (1995) (Série TV) streaming
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Réalisé par:
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Avec:Jennifer Ehle, Colin Firth, Crispin Bonham-Carter
Orgueil et Préjugés (Pride and Prejudice) est une mini-série britannique en six épisodes de 50 minutes, produite par Sue Birtwistle et réalisée par Simon Langton sur un scénario d'Andrew Davies d'après le roman éponyme de Jane Austen. Diffusée pour la première fois entre le 24 septembre et le sur BBC One, puis du 14 au sur A&E Network aux États-Unis, en trois doubles épisodes de 90 minutes, elle fait rapidement l'objet d'éditions en vidéocassettes, puis en DVD et enfin en Blu-Ray. En Arte inaugure par cette mini-série un cycle consacré à Jane Austen.
Cette adaptation, qui se veut très fidèle à l'œuvre, pleine d'humour et de vitalité, a permis à de nombreux téléspectateurs de découvrir que Jane Austen n'est pas seulement un « écrivain scolaire », et a relancé l'intérêt pour ses romans. Véritable série culte au Royaume-Uni et dans d'autres pays de culture britannique, elle a joué un rôle important dans la carrière de Colin Firth et obtenu de nombreuses récompenses en 1996, dont le BAFTA de la meilleure actrice pour Jennifer Ehle et un Emmy Award pour les costumes.
Elle est à l'origine de nombreux sites anglophones consacrés à Jane Austen, comme le très sérieux Republic of Pemberley ; elle a augmenté l'audience des sites des Jane Austen Society ; elle est aussi une des sources du Journal de Bridget Jones (Bridget Jones’s Diary), d’Helen Fielding, publié en 1996, ce qui est encore plus flagrant dans le film qui en a été tiré, où Colin Firth joue Mr Darcy, et a inspiré une nouvelle forme de « tourisme austenien » dont profite le National Trust : la visite des lieux de tournage, comme Lyme Park, sur les pas d'Elizabeth et de Darcy.
Malheureusement, il est accompagné de ses deux sœurs et de son meilleur ami, Mr Darcy, qui le voient d'un très mauvais œil s'éprendre de Jane, l'aînée des Bennet, car tous trois jugent la famille, à l'exception de Jane, tout juste fréquentable.
Elizabeth, la cadette, suit avec attention l'évolution des sentiments de sa sœur préférée, tout en acceptant les attentions de l'officier Wickham, un milicien séduisant qui ne la laisse pas indifférente. L'œil pétillant de malice, elle observe la société provinciale dans laquelle il lui faut vivre. Elle avoue aimer rire chaque fois qu'elle le peut de la sottise d'autrui. Mais la façon dont l'orgueilleux Mr Darcy s'est conduit à son égard lors de leur première rencontre ne l'a pas fait rire du tout : il ne l'a pas trouvée assez jolie pour l'inviter à danser. Cette « offense capitale » est à l'origine du « préjugé » qu'elle nourrit contre lui : vexée plus qu'elle ne veut se l'avouer, elle tend une oreille complaisante aux calomnies de Wickham, et, par sens de la dignité, se sent obligée de défendre sa famille, même si elle souffre, elle aussi, du manque de bienséance dont font preuve sa mère et ses plus jeunes sœurs, Lydia surtout.
Pendant ce temps, Darcy se voit forcé de revoir son jugement sur Elizabeth : plus il l'observe, plus il l'apprécie, même si leurs conversations sont très tendues, car elle n'a aucune sympathie pour lui. Quand les Bingley repartent à Londres pour l'hiver, toutes relations avec les Bennet semblent rompues et Jane en souffre. Cependant le hasard réunit Elizabeth et Darcy au printemps à Rosings Park, chez Lady Catherine de Bourg. Apprenant, incidemment, qu'il s'est vanté d'avoir préservé son ami d'un mariage imprudent, Elizabeth en est malade de colère. C'est alors que, malgré son préjugé de caste, Darcy vient la demander en mariage ; mais elle le rejette, lui reprochant son comportement suffisant et hautain, son injustice envers Wickham et son intervention pour séparer Bingley de sa sœur Jane, qui l'aimait.
Blessé, Darcy prend alors la peine d'expliquer, et de justifier, dans une longue lettre, les actes qu'elle lui reproche. De retour à Longbourn, Elizabeth est soulagée de voir partir Wickham, mais s'inquiète de la tristesse de Jane. Elle ne peut, non plus, convaincre son père qu'il est imprudent de laisser Lydia accompagner la milice. Le voyage estival dans le Derbyshire auquel l'invitent son oncle et sa tante est un heureux dérivatif. Et lorsque le hasard les réunit à nouveau quand elle visite le beau domaine de Darcy, Pemberley, il se montre si ouvert, si amical, si heureux de lui faire rencontrer sa sœur Georgiana, qu'elle en est troublée.
Mais la découverte de la fuite de Lydia avec Wickham, qu'elle ne peut lui cacher, semble les séparer définitivement : après un tel scandale, ni elle ni ses autres sœurs ne peuvent plus envisager un « bon » mariage. Maintenant consciente qu'elle aime Darcy, elle souffre, persuadée qu'il ne peut que la mépriser. Elle ignore qu'il est parti à la recherche des deux fuyards et s'est allié à son oncle Gardiner pour les obliger à se marier, sauvant ainsi, discrètement, la famille de l'opprobre et du déshonneur. Elle l'apprend avec stupéfaction par une indiscrétion de Lydia et comprend alors toute l'étendue de la générosité de Darcy, car elle n'ose penser qu'il l'aime toujours.
Le retour de Bingley à l'automne, bien décidé à renouer avec Jane, redonne cependant espoir à Elizabeth. L'annonce de leurs fiançailles la ravit et elle résiste fièrement à Lady Catherine, venue expressément à Longbourn essayer de l'intimider. Lorsque Bingley ramène peu après Darcy à Longbourn, elle peut maintenant répondre favorablement et avec bonheur à sa deuxième demande. Elle a cependant un peu de mal à convaincre Jane et son père qu'elle l'aime sincèrement, mais le double mariage est bientôt célébré dans la joie.